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OTTAWA — Le 27 mars 2018 — L’organisation pancanadienne de promotion des services de garde, Un enfant Une place, a félicité le gouvernement de l’Ontario pour son engagement sans précédent à instaurer d’ici 2020 un réseau gratuit de garderies pour les enfants d’âge préscolaire à compter de deux ans et demi jusqu’à leur entrée en maternelle.
« Nous sommes absolument enchantés de la nouvelle et, vraisemblablement, les parents de jeunes enfants en Ontario le sont aussi, a dit Morna Ballantyne, directrice générale d’Un enfant Une place (anciennement l’Association canadienne pour la promotion des services de garde l’enfance).
Le plus emballant, c’est que le gouvernement se propose d’éliminer les frais de garde pour les enfants d’âge préscolaire et de financer directement les services à un niveau suffisamment élevé pour payer décemment les éducatrices et les éducateurs à la petite enfance en fonction d’une grille salariale provinciale », d’ajouter Mme Ballantyne.
Mme Ballantyne a dit être heureuse de constater que le gouvernement de l’Ontario entend prendre des mesures afin de rendre les services de garde pour nourrissons et bambins plus abordables et plus accessibles aux familles à faible et modeste revenu. Elle a néanmoins souligné qu’il sera important, dans une prochaine grande étape, de doter la province d’un système universel entièrement financé à même les fonds publics pour tous les groupes d’âge.
« Nous avons toujours dit qu’il faudrait du temps pour bâtir le type de système de services de garde dont les enfants et les parents ont besoin et c’est particulièrement vrai dans le cas des services de garde pour nourrissons et bambins, car ils sont si peu nombreux en ce moment », a expliqué Mme Ballantyne.
Selon Un enfant Une place, l’annonce d’aujourd’hui du gouvernement de l’Ontario, jumelée au projet de la Colombie-Britannique de réformer en profondeur son système de services de garde, met encore plus de pression sur le gouvernement fédéral afin qu’il accroisse sa propre participation financière.
« Plus que jamais, le gouvernement du Canada doit agir pour soutenir financièrement les initiatives provinciales et territoriales de services de garde et il doit utiliser son pouvoir de dépenser afin d’éviter que d’une province ou d’un territoire à l’autre il y ait des iniquités profondes en matière d’accès aux services, de qualité et d’abordabilité », a dit Mme Ballantyne.
Le budget fédéral 2018 a été sévèrement critiqué pour ne pas avoir augmenté l’allocation annuelle fédérale d’un peu moins de 550 millions de dollars pour les services de garde au pays. Un enfant Une place recommandait des investissements d’un milliard de dollars en 2018 et d’un milliard de plus chaque année subséquente, jusqu’à ce que les dépenses publiques pour la garde d’enfants au pays atteignent un pour cent du PIP, soit la norme internationale reconnue pour les dépenses annuelles d’un pays pour les programmes d’apprentissage et de garde des jeunes enfants.