Le Parti progressiste conservateur de l’Ontario, élu en juin dernier, était le seul parti politique important à ne pas promettre d’augmenter le nombre de places en services de garde réglementés ou d’adopter des mesures pour contrer les tarifs de garde élevés. Le nouveau premier ministre Doug Ford a plutôt dit que le gouvernement progressiste conservateur instaurerait un programme de remboursement de taxe de 389 millions de dollars par année s’appliquant à diverses dépenses reliées aux enfants, allant du coût d’une gardienne d’enfants à celui d’un service de garde.
« Avant et durant la campagne électorale, nous étions plus près en Ontario que jamais d’une grande réforme des services de garde, notamment la promesse de dizaines de milliers de nouvelles places, des plans pour rendre les services de garde réglementés plus abordables et des mesures précises pour améliorer les salaires dans le secteur, a dit Morna Ballantyne, directrice générale d’Un enfant Une place. Il est absolument essentiel de faire tout en notre pouvoir pour conserver notre l’élan et maintenir la pression sur les décideurs, peu importe l’issu de l’élection », a-t-elle soutenu.
Dès que les résultats de l’élection ont été connus, Carolyn Ferns, coordonnatrice des politiques pour la Coalition ontarienne pour de meilleurs services éducatifs à l’enfance et membre du conseil d’administration d’Un enfant Une place, a dit aux parents inquiets et aux partisans : « les prochaines années seront difficiles pour le milieu des services de garde, mais ses militantes et militants ne sont pas près de reculer devant un défi! »