Une étude démontre que les politiques provinciales ont un effet positif sur les frais de garde d’enfants

Le Centre canadien de politiques alternatives (CCPA) a publié le cinquième d’une série de rapports qui classe les villes canadiennes, de la plus chère à la moins chère, pour les services de garde à l’enfance offerts sur leur territoire. Le rapport Stades de développement : Frais de garde d’enfants dans les plus grandes villes du Canada indique que les frais de garde ont augmenté plus rapidement que l’inflation dans 61 p. cent des villes au Canada depuis l’an passé et que Toronto demeure la ville la plus dispendieuse.

Toutefois, en 2018, le nombre de provinces dotées de politiques visant à réduire les frais de garde a doublé et les décideurs peuvent tirer des leçons de l’effet de ces nouvelles politiques provinciales pour assurer l’abordabilité des services. Par exemple, à St. John’s (T.-N.-L.), les frais de garde médians pour enfants d’âge préscolaire ont chuté de 13 p. cent, car près de la moitié des garderies dans cette ville participe au nouveau régime à tarifs fixes.

« Les tarifs des services de garde réglementés continuent d’être prohibitifs pour la plupart des familles. Or, le rapport révèle que les frais de garde peuvent être réduits lorsque les gouvernements prennent des mesures délibérées à cet effet, explique Morna Ballantyne, directrice générale d’Un Enfant Une place. Il est toujours crucial que les gouvernements améliorent la qualité et l’accès aux services de garde tout en les rendant plus abordables pour toutes les familles. Pour y arriver, ils doivent accorder plus de financement directement aux services de garde et planifier leur développement avec soin. Nous avons besoin d’un système subventionné et non de l’approche morcelée actuelle ».

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