Le faible salaire versé aux éducatrices à la petite enfance en Nouvelle-Écosse nuit à la rétention du personnel et à la qualité des soins.

Le bureau de la Nouvelle-Écosse du Centre canadien de politiques alternatives (CCPA-NS) vient de publier un rapport intitulé Unappreciated and Underpaid : Early Childhood Educators in Nova Scotia (anglais). Ses auteures, Christine Saulnier et Lesley Frank, dressent le portrait de ce que c’est pour les éducatrices et les éducateurs à la petite enfance que de travailler dans le secteur de l’éducation préscolaire et de la garde à l’enfance en Nouvelle-Écosse. 

Comprendre les facteurs qui ont une incidence sur le recrutement et la rétention des éducatrices est essentiel, puisque l’on sait qu’un taux de roulement élevé nuit à la qualité des soins offerts. L’étude révèle que 67 p. cent des éducatrices sondées croient que leur salaire ne correspond pas adéquatement à leur travail et 39 p. cent affirment qu’elles n’opteraient plus pour cette profession si c’était à refaire et qu’elles n’encouragent pas d’autres personnes à le faire.

“Notre gouvernement doit de toute urgence repenser son approche dans ce secteur. On ne peut pas se permettre de perdre nos éducatrices hautement scolarisées”, dit Christine Saulnier, coauteure du rapport et directrice de CCPA-NS.

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