Trousse d’outils: Sensibilisation communautaire

Sensibilisation communautaire

La période électorale est un moment par excellence pour inciter les électeurs et les électrices à réfléchir à la garde d’enfants.

Leur parler directement est une façon très efficace de les sensibiliser à l’enjeu. Il existe une panoplie de façons de créer des occasions de converser avec les gens: on peut distribuer des dépliants dans la rue, tenir une table d’information dans un marché public, un festival local ou une autre activité communautaire ou on peut faire du porte-à-porte.

Les gens s’attendent à ce que les candidat-e-s aux élections les abordent pour jaser et, bien souvent, les électrices et les électeurs sont encore plus ouverts à écouter ce que des militant-e-s sans parti pris comme nous ont à leur dire.

 

Quelques conseils pour réussir

  • Faites-le en groupe. Que ce soit pour la distribution de dépliants dans le cadre d’une activité ou pour faire du porte-à-porte, travaillez toujours avec un ami ou un groupe d’amis et de collègues. De cette façon, l’expérience sera plus amusante, plus sécuritaire et plus intéressante. Prenez la parole chacun à tour de rôle et adaptez vos messages en fonction des réactions obtenues et des commentaires de vos collègues.
  • Écoutez plus et parlez moins. La sensibilisation passe par l’écoute des gens. Il faut essayer de comprendre leurs priorités et de faire le lien entre leurs préoccupations et la garde d’enfants.
  • Distribuez de la documentation. C’est plus facile de lancer la conversation à l’aide d’un dépliant et vous pourrez le laisser à la personne une fois la conversation terminée.
  • Ne prenez pas parti. Notre campagne s’articule autour d’un enjeu : les services de garde, et nous n’avons pas de parti pris, ce qui signifie que nous ne disons pas aux gens pour qui voter ni quel parti appuyer. Nous visons à ce que tous et toutes comprennent l’importance de la garde à l’enfance et disent aux politicien-ne-s et aux candidat-e-s à quel point les services de garde leur tiennent à cœur.
  • Proposez une action à votre interlocuteur ou votre interlocutrice. Idéalement, il s’agit d’un geste à poser sur le champ, comme signer une pétition (comprise dans cette trousse). Prenez en note son nom, son adresse, son courriel et son numéro de téléphone. Les pétitions nous fournissent les coordonnées des partisan-e-s de la cause et l’information dont nous avons besoin pour les contacter plus tard.
  • Comment composer avec des personnes antipathiques. Il vous arrivera à l’occasion de rencontrer des personnes farouchement opposées à l’investissement de fonds publics pour l’apprentissage et la garde des jeunes enfants. (Pourquoi devrais-je payer pour les enfants des autres?) Ne vous sentez pas tenu d’écouter ou d’échanger avec des personnes qui s’opposent avec véhémence ou qui sont impolies. Nous ne pourrons sans doute pas leur faire changer d’idée et plus nous passons de temps à débattre avec ces personnes moins de temps reste-t-il pour parler aux gens qui pourraient être tentés de participer à notre campagne. Pour vous sortir avec tact d’une telle situation, dites quelque chose comme, “Si j’avais votre vécu, je partagerais peut-être votre point de vue. Je vous souhaite de passer une belle journée”. Puis, poursuivez votre route, la tête bien haute. 🙂
  • Amusez-vous! Distribuer des dépliants dans la rue et faire du porte-à-porte sont des activités amusantes à faire et une façon conviviale de rencontrer des voisins et des personnes qui partagent des intérêts similaires.

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