On l’a vu en Ontario plus tôt ce mois-ci lorsque les garderies ont été fermées pour prévenir la propagation de la COVID-19 pour être presque aussitôt rouvertes afin de permettre aux travailleurs et travailleuses de la santé et des services d’urgence de continuer de travailler.
Il n’existe pas d’approche commune au Canada en ce qui concerne les services de garde d’urgence. Certaines provinces permettent aux services de garde en milieu familial réglementés et non réglementés de rester ouverts, tandis que d’autres permettent seulement aux garderies agréées d’offrir des services de garde d’urgence. Des disparités d’une province à l’autre se manifestent aussi dans les protocoles et les ratios en personnel.
- Lettre envoyée à la ministre Hadju et à docteure Theresa Tam
- Lettre envoyée aux ministres Freeland, Morneau et Hussen
Et pendant ce temps, le très fragile secteur de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants est en danger : des garderies ferment leurs portes, des parents ne paient plus leurs frais de garde et des travailleurs et travailleuses sont mis à pied.
Ça semble chaotique et improvisé parce que ça l’est. Les interventions gouvernementales sont confuses, ardues et compliquées parce que le Canada n’a pas de système public de services de garde à l’enfance.
Ici, on laisse au marché le soin d’organiser et de fournir les services de garde réglementés. Par temps normal quand tout va bien, les services de garde sont en crise, alors rien d’étonnant à ce que les enfants, les parents et le personnel soient confus et désorientés en ce moment.
Un enfant Une place estime que le gouvernement fédéral a pris beaucoup de mesures importantes pour aider les travailleuses et les travailleurs et les familles à surmonter cette pandémie.
Mais une partie de cette intervention doit être un plan concerté soutenu par le gouvernement fédéral pour assurer que le secteur des services de garde survive à cette pandémie et fournisse des services de garde d’urgence sécuritaires, gratuits et réglementés aux parents d’enfants d’âge préscolaire et scolaire qui doivent travailler et qui n’ont pas d’autres options pour faire garder leurs enfants.
Un enfant Une place a écrit au gouvernement lui demandant d’inclure dans son plan d’intervention et de lutte contre cette pandémie des mesures de soutien pour le secteur des services de garde.
Notre lettre se termine ainsi : « Nous savons que vous ferez tout en votre possible pour aider le secteur à surmonter cette pandémie, sachant que les services de garde réglementés doivent être là pour les travailleuses et les travailleurs canadiens lorsqu’il sera sécuritaire pour tout le monde de retourner au travail ».